"Une génération se lève pour réparer le monde !"
En lien avec la projection du film Bigger than us, les élèves ont présenté des adolescents et jeunes adultes qui luttent pour :
L'accès à l'éducation"A 12 ans, Mohamad a construit une école dans un camp de la frontière libano-syrienne. Elle accueille chaque jour près de 200 enfants réfugiés qui ont fui leur pays à cause de la guerre". Claire, Mariam et Floriane |
L'accès à la permaculture"Winnie Tushabe est engagée depuis 2016, à seulement 20 ans. En Ouganda, elle veut transmettre la permaculture aux réfugiés, à travers des apprentissages et grâce à des associations (Yice), pour qu'ils puissent survivre sur des terres détruites".
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L'accès à la justice environnementale"M. Xiuhtezcatl, depuis l'âge de 6 ans, lutte pour faire interdire les pesticides dans les parcs. Il a imposé un moratoire sur l'exploitation du gaz de schiste, a également attaqué en justice l'Etat du Colorado puis l'Etat américain pour non protection des générations futures. Il utilise son art, le rap, pour parler de son combat". Jules et Césario |
La suppression des sacs plastiques"Melati Wijsen, 20 ans, née à Bali, lutte contre la pollution plastique grâce à son "Organisation Bye Bye Plastic Bags". Avec sa soeur, elles ont mobilisé des milliers d'enfants et de touristes et ont obtenu, par décret, l'interdiction de la vente et de la distribution de sacs plastiques". Benjamin et Najlae
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Le sauvetage en mer de migrantsDepuis l'âge de 18 ans, Mary participe à des opérations de sauvetage en mer de migrants. "Je veux sentir que j'ai fait quelque chose de ma vie, que j'ai pris mes privilèges et que j'en ai donné une petite partie à quelqu'un qui a moins de chance que moi, c'est ce qui me fait me sentir bien, c'est un acte de résistance politique". Enzo et Corentin |
L'accès à la liberté d'expression"Rene Silva, à l'âge de 11 ans, a créé Voz das Comunidades, le premier média permettant de partager des informations sur sa favela, écrite par et pour la communauté. Avec son équipe de 16 journalistes, ils racontent de l'intérieur leur quotidien, la pauvreté, les inégalités, le racisme, mais aussi la résilience. Ils organisent des événements pour les enfants et les familles dans les favelas".
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Le droit des femmes au Malawi"Memory Banda, 22 ans, lutte pour le droit des femmes, contre le mariage forcé et le viol sur mineurs. Elle a osé défier la tradition du viol institutionnalisé des jeunes filles dans des camps d'initiation dédiés. Elle a fait cesser cette pratique dans tout le pays, puis a fait modifier la constitution du Malawi pour relever l'âge légal de 15 à 18 ans, afin de protéger les jeunes filles du mariage forcé". "Memory se consacre aujourd'hui à l'émancipation des filles par la sécurisation de leurs droits et leur maintien à l'école". "Actuellement, je travaille au sein de la communauté pour m'assurer que les filles restent à l'école et terminent leurs études, quelles que soient les difficultés". "Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme, les mariages d'enfants, les mariages précoces et les mariages forcés menacent la vie et le futur de femmes et de filles du monde entier. Chaque année, au moins 12 millions de filles dans le monde sont mariées avant l'âge de 18 ans. Les mariages précoces constituent une violation grave des Droits de l'Homme et privent les filles du pouvoir de décision sur leur vie et leurs corps. Ils portent atteinte à leur éducation et les rendent plus vulnérables à la violence, à la discrimination et aux abus". Nina et Carla |